Golden memories

Dans cet article, je vais vous raconter les deux derniers jours de la golden week que j'ai passé à Kyôto, soit le 5 et 6 mai dernier. Le mardi ne fut pas très productif. Notre soirée karaoke nous ayant bien achevés, on trouve tout de même la force d'aller faire un tour en ville vers 17h. L'occasion de faire un peu de shopping en centre ville. On fait un petit tour chez H&M, puis chez Uniclo, et on parcourera les allées d'un grand magasin, ce qu'on pourrait apparenter à un Printemps ou aux galeries Lafayette. L'occasion de voir encore à quel point le français est associé à l'univers de la mode.

J'aurai dû acheter ce t-shirt.

Presque.

Les gars, ils ont trouvé un dico français, ils l'ont ouvert au pif, ils ont ajouté Paris parce que ça fait classe, et ils ont mis ça sur un T-Shirt ... J'ai ptet de l'avenir dans la mode !

Bon, j'abandonne.

On s'amuse à lire les différentes enseignes des boutiques, écrites une fois sur deux en français. Pendant nos lectures, une vendeuse interpelée vient à notre rencontre. Elle nous demande si on peut lire, et on lui explique qu'on est français. On a alors droit à "かっこいい！Cool !" avec le pouce en l'air de la vendeuse. On échange quelques mots sur le pourquoi du comment nous sommes ici, avant de repartir. Ce soir-là, on rentrera sagement pour manger à l'appartement.

C'était le seul au passage ayant un nom potable.

Le lendemain, j'ai un bus qui part de Kyôto à 17h50. Mais hors de question de repartir de Kyôto sans avoir vu 金閣寺, le temple d'or. On fera de notre mieux pour se rendre à l'autre bout de la ville, mais en pros du planning que nous sommes, le temps de visite s'élève à une heure environ. Autant dire que c'est la course. Puisque ensuite, il me faut retourner chez Mayoyo pour récupérer ma valise, puis partir à la gare de Kyôto pour prendre le bus.

On se rend donc au temple en bus (en ratant l'arrêt, sinon c'est pas drôle, bien joué Marie). Il y a énormément de monde. Les forces de l'ordre sont encore présentes pour réguler la circulation. On rentre dans le jardin. Des employés sont en train de retirer les feuilles mortes sur le gazon et sur l'allée. Ça me fait d'ailleurs penser que je suis toujours étonnée de voir combien les rues sont propres alors qu'il y a si peu de poubelles. On trouve systématiquement des poubelles à PET et aluminium à proximité des distributeurs. Mais dans la rue, c'est très difficile de trouver de quoi jeter ses déchets combustibles.

Ca fait désordre en même temps.

On prend donc nos tickets pour accéder à sa grandeur. Et en effet, comme on dit chez nous, ça a de la gueule. La mise en scène du temple devant l'eau est saisissante. L'instant perd un peu de sa magnificence avec la foule de touristes qui se pressent pour prendre une photo. Nous aurons ainsi tous la même photo, prise du même point de vue. Et c'est presque la guerre pour gagner sa place afin de faire une photo, et certains n'hésitent pas à s'imposer ! Après avoir nous aussi forcé des coudes pour obtenir la notre, on profite du cadre ... pas tout à fait sereinement, je vois l'heure tourner à une vitesse folle ...

La fameuse.

L'envers du décor.

Une amie m'ayant conté son voyage à Kyôto l'an dernier m'avait affirmé que le jardin du temple d'or n'avait rien n'exceptionnel, et moins encore à envier à celui du temple d'argent. Il me semble lire ses propos dans ce que je vois. Mais faute de temps (ou à cause de notre rythme un peu décalé plutôt), je n'aurait pas l'occasion de confirmer ses dires ... pour le moment !

Certains essaient de s'attirer la bonne fortune en mettant à l'épreuve leur adresse au lancer de yen.

Le temple d'or sait aussi se camoufler ~

Me demandez pas, je sais pas !

On termine la balade dans le parc avant de retourner au pas de course à l'arrêt de bus. Il fait une chaleur torride (蒸し暑い "mushiatsui" me dit mon vocabulaire de la semaine prochaine, chaud et humide, étouffant). Ma chance fera que je trouverai un ticket de transport en commun qui me permettra d'éviter de payer le métro. Finalement, on arrive à peu près dans les temps chez Mayoyo, je plie bagage et on se quittera devant l'arrêt de bus. J'arrive à temps pour prendre mon bus. J'en profiterai même pour rapporter quelques omiyage pour le laboratoire, les célèbres 八つ橋 ("yatsuhashi") de Kyôto, sorte de crêpe de riz fourrée. La nuit aura le temps de tomber sur le chemin du retour, Arrivée à Takamatsu, ce bon vieux Kotoden est là pour me ramener chez moi, la tête pleine de souvenirs dorés.

Toutes les photos de la Golden Week sont dans la section "Photo" !