Week-end en famille

Peu de temps après la golden week, j'ai reçu la visite de mes grands-parents à Takamatsu. Après avoir annoncé à tout le monde que leur petite-fille partait pour le Japon, il eut été dommage de ne pas pouvoir surenchérir en annonçant que c'était une très bonne occasion de visiter les environs en passant la voir ! C'est ainsi qu'entre leur visite de Tôkyô et Kyôto, ils ont fait un petit détour par la préfecture de Kagawa.

Bienvenue à Takamatsu !

Je les accueille donc à la gare de Takamatsu le samedi vers 13h30. J'ai beau avoir acquis un certain nombre de points de compétence dans la faculté "Donner rendez-vous à un proche", il semblerait que ce ne soit pas encore parfait, j'ai peut-être des progrès à faire dans la pertinence du point de rendez-vous ... il me fallut cependant moins de temps pour les trouver que mon ami à Kyôto ! Après avoir déposé leurs bagages à leur hôtel, je les emmène manger dans un restaurant de udon, puis on ira visiter le parc du château de Takamatsu. L'occasion de découvrir ensemble ce lieu, prendre des nouvelles des uns et des autres et partager nos expériences nippones.

Le soir commence à tomber tout doucement. Je n'ai rien prévu en particulier. Cependant, je me souviens que la toute première fois que j'avais annoncé à mon sensei que mes grands-parents viendraient me rendre visite, il m'avait proposé de les emmener dans un restaurant traditionnel japonais. Ces paroles m'étant restées en tête, j'essaie de joindre mon professeur pour savoir s'il est disponible samedi ou dimanche soir. Il nous donne rendez-vous à l'hôtel le soir même pour manger tous ensemble.

Sensei nous rejoint une heure après mon appel environ. Ce soir-là, je servirai d'interprète trilingue. Il nous guide à travers les rues de Takamatsu jusqu'à un restaurant traditionnel bien particulier. Lorsque nous entrons dans l'établissement, face à nous se trouve une piscine qui tient lieu d'aquarium. Tout autour, un bar permet de manger face aux animaux. Il y a des tables d'un côté, et de l'autre un espace surélevé pour manger dans les règles de l'art. La serveuse (qui pourrait bien être la patronne), vêtue d'un kimono, nous installe à notre table. Nous ôtons nos chaussures pour nous asseoir dans la partie surélevée. Les tables voisines sont séparées par des toiles blanches suspendues. Sous la table, un espace permet d'installer nos jambes, nous soulageant de l'assise traditionnelle assez inconfortable.

On fera confiance à Sensei pour la commande des plats. Au menu, sashimis, tempuras de légumes, tempuras de fugu et anguille marinée. Le fugu, je connais. De réputation seulement. Et je ne suis pas rassurée ! En effet, certains organes de ce poisson contiennent un poison mortel sans antidote, la tétrodotoxine. Il provoque la mort en 4 à 6 heures par paralysie des muscles, en agissant sur les canaux sodiques (ça me rappelle des vieux cours de signalisation cellulaire ça ...), entrainant un arrêt respiratoire. Assez inquiète, Sensei lui semble prendre ça avec légèreté (quand bien même on parle de friture !). Je découvre l'anguille dont ma grand-mère est déjà fan, on en reprendra même en sushi ! Et pour le reste, on cherche le nom des poissons ensemble, et grâce à la redirection multilingue de Wikipédia, on apprend que ce qui est sur la table n'a rien de familier avec ce qu'on mange en France (même pas trouvé dans Animal Crossing =( c'est japonais pourtant ...).

Le repas est délicieux et raffiné. L'ambiance s'y prête à merveille. Nos papilles explorent de nouveaux goûts tandis qu'on échange nos impressions autour de la table. La communication n'est pas toujours simple, mais nous passons un très bon moment. Mention spéciale pour le poisson plus frais que frais. Les poissons de l'aquarium ne sont pas seulement là pour être jolis, ils sont surtout là pour être mangés ! Et lorsque les sashimis sont servis avec la carcasse du poisson piquée sur une brochette, c'est pour nous montrer qu'il y a quelques minutes encore, il se débattait pour retourner à l'eau. Du coup, quand on nous le sert sur la table, c'est avec [amusement - horreur - stupéfaction - effroi - dégoût - indifférence - réticence - étonnement ] (rayer la mention inutile) qu'on le voit ouvrir 4-5 fois les ouïes. Saisissant.

Itadakimasu !

À la fin de notre repas, nous nous rechaussons. Sensei nous devance et ce fourbe nous paye le repas. Confus, on essaye de renégocier le partage des frais, mais Sensei est très dur en affaires. Il n'en démordra pas. Je laisse mes grands-parents dans le hall de leur hôtel et je rentre avec Sensei en voiture. Au bout du voyage, je lui donne quelques petits cadeaux que j'avais demandé à mes grands-parents de m'apporter de France pour ce genre d'occasions. Je le remercie encore et encore et sors du véhicule.

En descendant, je tombe sur Pan-san et Hô-san, qui discutent en bas de l'appartement. Elles me demandent pourquoi je sors de la voiture de Sensei à cette heure-ci et je leur explique. J'hésite à leur parler du souci rencontré plus tôt, mais je me lance finalement. Elles m'assurent que c'est normal, c'est dans les moeurs japonaises. N'étant pas convaincue, elles me retournent la question. "Imagine, tu es professeur dans ton pays et tu vis la même situation. N'aurais-tu pas fait la même chose ?". À la réflexion, il est vrai que je me vois mal à sa place annoncer "bon, on fait 50/50 ou 75/25, vu que je suis seule et que vous êtes 3 ?". Mais elles me rassurent en disant qu'en échange, on fait part de petites attentions, on offre des "omiyage" en retour, ce genre de choses. En somme, un échange de bons procédés.

Le lendemain, rendez-vous à 10h .. en fait non, 11h à la gare de Takamatsu, direction l'un des plus beaux parcs du Japon: 栗林公園 ("rintsurin kouen", le parc Ritsurin). Comme j'ai prévu de visiter différents endroits avec eux, on prend un (superbe) pass journée (que je tiens absolument à vous montrer parce qu'il est trop choupi ! :3)

Depuis le quai de la gare.

Hein qu'il est beau ! :3

En voiture !

La visite du parc est juste un délice. La végétation y est superbe, les arbres et les rochers même parfois ont leur petite histoire à raconter, et le temps ensoleillé nous permet de profiter pleinement de cet endroit magnifique. Après quelques mètres parcourus, on croise des jeunes mariés venus ici pour immortaliser leur union dans le plus beau des cadres. Des plans d'eau s'ajoutent en harmonie dans le décor, apportant une nouvelle flore et faune.

Au cours de notre balade, on croise une maison. En réalité, on peut assister dans celle-ci à la cérémonie du thé. Il y a une "petite" cérémonie de 15-20 minutes, et une plus longue, une plus "vraie", qui dure entre 30 et 40 minutes. On insiste pour assister à la seconde. Nous sommes un petit peu en retard, qui plus est, c'est pas toujours simple de communiquer lorsque personne ne parle anglais. On finit cependant par y arriver. Du coup, notre entrée est très remarquée: deux caucasiens et une métisse parmi plein d'asiatiques, on devient rapidement le centre de l'attention. Si bien qu'on nous prend même en photo. On demande si on peut prendre des photos et le personnel nous assure que oui. Cependant, j'étais tellement captivée et disciplinée queje n'ai pas osé bouger un doigt de pied tout du long.

La dame en kimono jaune se tenait assise en bas à gauche de la photo pendant qu'elle discutait avec le monsieur en costume gris.

Un homme semble occuper une place centrale. Il entretient la discussion avec une dame que j'aurai qualifiée d'hôtesse. Je ne comprends pas le sens de cette discussion mais la tradition veut qu'on parle du thé ainsi que des ustensiles et de la vaisselle utilisée pour la cérémonie (leur provenance, leurs motifs, pourquoi ce choix ...). Avant de nous asseoir, on nous a donné un petit paquet de serviettes de papier. Puis, on nous apporte dans une boite une sucrerie servant à contrebalancer l'amertume du thé. Des baguettes sont posées sur la boîte. L'invité se sert, pose le gâteau sur une de ses serviettes, puis essuie ses baguettes avec sa serviette et fait glisser la boite vers son voisin en s'inclinant.

Mon gentil voisin (même si je suis pas sûre que mon papi ait voulu faire la mise au point sur lui :D)

Les boites vidées sont rendues.

Le thé nous est ensuite servi un par un. Plusieurs personnes se succèdent pour nous l'apporter. Celles-ci s'abaissent, déposent le bol de façon à ce qu'il soit face à nous, puis l'hôte et l'invité s'inclinent l'un en face de l'autre. L'un d'eux m'expliquera qu'il ne faut pas boire à l'endroit où se trouve la marque du four. C'est l'endroit le plus important du bol, et il faut faire pivoter légèrement le bol pour ne pas le salir. Le thé, préparé à partir de la poudre de thé vert (抹茶: "maccha": matcha), a été fouetté dans l'eau chaude à l'aide d'un fouet en bambou, faisant apparaitre une légère mousse. Je déguste le breuvage après avoir incliné ma tête devant le bol entre mes mains, et le remet en place. Il est également coutume d'admirer le bol une fois bu, qui constitue en lui-même une véritable oeuvre d'art.

La plus jeune des personnes qui servaient. Elle était trop cute, j'était contente qu'elle me serve ^-^

Au moment de remettre le bol en place, je suis un peu embrouillée et ne sait pas dans quel sens il faut le rendre. Il semblerait que ce soit face à l'hôte qui va le reprendre. Hormis les deux personnes qui exécutent l'échange rituel, personne ne parle ou presque. Il arrive que deux voisins échangent quelques mots. Cela a pour effet de démultiplier la force de l'instant présent, que je vis de tout mon être.

La cérémonie passe très vite. Seules nos jambes pliées nous rappellent qu'elle dure bel et bien plus d'une demi-heure. Après ce moment, nous sommes invités à admirer les ustensiles utilisés pour la réalisation du thé. La personne qui nous avait conseillés plus tôt revient nous voir et m'explique en quelques mot d'anglais que la cérémonie est avant tout un moment de partage, un moment où on fait attention à l'autre, une communion sans faire usage de la parole. Ce qui je trouve relève beaucoup de la façon d'être des japonais, toujours avenants, comme l'a pu être ce monsieur ou encore mon voisin qui me donnait des indications pendant la cérémonie. Cela va également dans le sens où on sert de la boisson aux autres mais pas à soi-même à table. C'est une façon de montrer qu'on fait attention à ses semblables. Dans les restaurants également, il arrive qu'on vous redonne du thé ou de l'eau sans que vous n'ayez rien demandé si votre verre est vide ou presque. Ou bien encore, mes collègues de labo qui regardent mes expériences et qui inclinent sans rien dire ma bouteille pour que ma sonde trempe dans le solvant, ou bien qui accourent pour me dire que j'ai oublié d'allumer le four ...

J'adore sa coupe de cheveux btw

Ce fut un moment vraiment unique et je suis ravie de l'avoir partagé avec ma famille. J'aurai aimé avoir plus de clefs en main pour traduire cet instant, mais ce sera pour la prochaine fois ! On profite encore un peu de la superbe vue sur le plan d'eau où circule une barque, ainsi que du petit jardin zen avant de sortir de la maison. Bien que notre esprit semble avoir grandement apprécié ce moment, nos jambes elles, semblent avoir quelque peu souffert. Asphyxiées, elles nous emmènent difficilement jusqu'à la sortie.

Hein ? Que ? Quoi ? Moi, vous prendre en photo ? >.>

Nous poursuivons notre balade dans le superbe jardin. Une petite ascension nous permet d'admirer la vue que vous verrez probablement à chaque endroit parlant de Takamatsu et son jardin. J'en profite pour vous dire que la ville mise à l'honneur cette année à la Japan expo de Paris est Takamatsu ! Je souhaite d'ailleurs une bonne cuisson à tous ceux qui ont l'intention d'y aller ! (Plus sérieusement, prévoyez de l'eau, au moins 1L, et si vous ne voulez pas vous faire appeler pigeon, prenez de la nourriture AVANT d'aller au salon (à moins que vous ne vouliez manger un jambon beurre à 6€ avec une bouteille 50cL à 4€ ...). Et si vous voulez manger des sushis, bien que ce soit dans le thème ... je vous le déconseille. la qualité sera moindre, le temps d'attente interminable, et ne parlons pas du prix.

L'endroit où nous étions quelques minutes plus tôt ! *-*

Un havre de paix au coeur de Takamatsu

Par contre, si vous avez un peu de temps, vous pouvez vous rendre du côté d'Opéra, dans les coins de la rue St Anne, où vous trouverez d'authentiques restaurants japonais (j'entends par là qui ne sont pas tenus par un chinois et qui ne font que des sushis surgelés (j'ai rien contre les chinois hein >< ni contre la surgélation du poisson, et non du sushi entier. En effet, cette surgélation permet de neutraliser les larves d'anisakiase, un parasite présent dans de nombreuses espèces de poisson et dangereux pour l'Homme. De ce fait, la surgélation est obligatoire en France pour la vente de produits de la pêche destinés à la consommation crue, que ce soit dans votre supermarché ou chez votre restaurateur de sushi favori <source> (c'était l'instant diet/ingé agro))). Revenons à nos sushis parisiens donc, même si aucun des restaurants cités ci-après n'en propose. Kintaro (rue St Augustin): curry, ramen, donburi, les classiques de la cuisine japonaise, j'espère que depuis le temps, j'ai pu vous convaincre qu'ici, c'est pas tous les jours sushis (pour vous dire, j'en ai mangé qu'une fois depuis que je suis là). Aki (rue Ste Anne): la spécialité de ce restaurant sont les okonomiyaki (un genre d'omelette avec plein de trucs bon dedans !). Higuma (rue Ste Anne): un restaurant de ramen, plutôt bon, et vraiment pas cher, à l'image d'ici ! Jubey (rue Ste Anne): restaurant d'udon ! La spécialité de l'île de Shikoku, et le premier restaurant japonais dans lequel je suis rentrée, qui a fait naitre mon amour pour les udon. Mais contrairement à ici ou je mange un bon repas de udon pour ¥400, la carte est assez chère, donc si vous connaissez d'autres restaurants d'udon à Paris, bons et moins chers, merci de faire partager !! ^-^

BON ! On visitait un certain parc, comment il s'appelait déjà ? ... Le ritsurin kôen, merci ! L'heure de midi approche et je ne connais pas tellement les environs. Du coup, on se décide à manger dans le parc. L'endroit et petit, ouvert sur l'extérieur, et une petite boutique fait patienter les estomacs impatients. Et c'est là. Que je LE vois. Lui. Le seul. L'unique. Revenons un an en arrière. Marie, surf sur la toile bleue et blanche et voit soudain une image troooop choupikawaic'esttropmignonkyaaaaa !!! Cette photo se retrouve instantanément en photo de profil.

(°ω°)/

Et bien figurez-vous que CE fameux maneki neko se trouvait dans CE magasin ! À CE MOMENT PRÉCIS ! UIUIUIUIUIUI ! Hors de question de laisser passer ce trésor ! Après notre repas, je me le procure de suite. Je crois qu'il va me falloir une valise supplémentaire pour tout ce bazar ...

Ensuite, sur conseil de mon sensei, on se rend au temple de Shido. À environ une heure de train de Takamatsu, cette petite ville semble surtout vivre de la pêche. En chemin, un vieux monsieur, assis en face de moi, se décide à faire un brin de causette avec nous. Il nous demande d'où est-ce qu'on vient. Je commence à lui répondre. Je comprends que ce monsieur est né dans cette ville. Après ... il me raconte plein de choses, mais j'ai beau ouvrir grand les oreilles, entre le sujet de conversation et l'accent de la campagne qui fait que je distingue un mot sur deux, ma participation dans la conversation consiste uniquement à sourire et acquiescer ses paroles. Il aurait pu m'insulter en rigolant que j'aurais souri en répondant "Oui oui oui." Le monsieur nous laisse au terminus et on descend également. On laisse nos pas nous guider vers la grande pagode (bon en vrai, on a quand même demandé à un passant).

On arrive devant l'entrée du temple. Deux grandes statues aux airs de démons, mais qui sont en réalité des dieux appelés Niô et chargés de la garde de Bouddha, nous accueillent de chaque côté de l'entrée principale (ici la source, un blog que je trouve bien fourni, mais très centré sur Tôkyô et qui fait parfois sa pub, mais ce qui semble normal). Juste après avoir franchi la porte, nous croisons des hommes et des femmes vêtus de blanc, portant un grand chapeau et s'aidant d'un baton pour marcher. Il s'agit de pèlerins qui effectuent le pèlerinage des 88 temples de l'île de Shikoku. Ce pèlerinage permet de faire le tour de l'île en visitant 88 temples. Ça équivaut à une balade de 1200 km environ. Il est traditionnellement fait à pied (30 à 60 jours de marche), mais récemment, certains entreprennent de faire une partie en vélo ou en voiture, en visitant seulement les principaux temples.

Pas touche à Buddha !

Le jardin n'est pas parfaitement entretenu mais très reposant et calme. Des édifices sont mis en valeur, d'autres toujours présents sans qu'on sache vraiment pourquoi, et de temps à autre gisent au sol les ruines de leurs prédécesseurs. Cependant, on n'accèdera pas à la pagode. Il y a également un genre de boutique où les pèlerins peuvent faire attester de leur passage.

Vers 16h, on retourne à Takamatsu. Je fais partager ma nouvelle addiction du nectar de pêche. On s'installe dans le train qui vient de laisser descendre ses précédents passagers. Quelques minutes après, l'un des agents vient m'apporter un sac. C'était mon précieux neko acheté plus tôt dans le parc. Je le remercie grandement. Je suis tellement étourdie que j'oublie mon trésor sur le banc d'une gare T.T Mon papi, retraité de la SNCF, en profite pour me rassurer sur les trains qui circulent sur un rail. La signalisation est très bien contrôlée. Il en profite également pour me dire que les distributeurs de cigarettes ne se font pas qu'ici mais aussi dans d'autres pays européens, donc ça a peut-être pu paraître familier à d'autres d'entre vous. Cela dit, j'ai demandé à une japonaise et en vérité, le retrait de cigarettes dans ces distributeurs n'est possible qu'au moyen d'une ID card, une carte spéciale donc qui tient compte de votre âge.

On se repose les gambettes à l'hôtel, après avoir passé quasiment la journée à marcher. On en profite pour chercher un restaurant à proximité. Une envie de changer nous fait choisir Ikkaku, non loin de l'hôtel. Ce restaurant propose de la viande de poulet grillée, bien tendre, idéale pour les carnivores. Bien qu'un peu salée à mon goût, on se régale !

Je raccompagne mes grands-parents à l'hôtel. On se dit au revoir, non mécontents d'avoir pu passer ces deux jours ensemble. On se donne rendez-vous en France, et je quitte l'hôtel pour rejoindre la gare. Lorsque j'arrive au portique, je réalise soudain: j'ai ENCORE oublié mon chat. Un train arrive dans la seconde et l'hôtel est à 10 minutes de marche. Je renonce à faire demi-tour, on avisera ...

Mes excuses à ma mamie pour ma fainéantise, alors qu'elle, a accouru pour m'apporter le paquet. Il siège aujourd'hui dans ma chambre, et égaie la pièce lorsqu'il perçoit les rayons du soleil ~

(Bon, le néon de la lampe aussi, mais c'est moins romantique.)

Je tenais vraiment à publier cet article aujourd'hui, donc l'album avec plus de photos viendra un peu plus tard. À bientôt !